Le mouvement locavore ou l’art de manger local.

Le locavore ou consommation responsable

Le locavorisme est encore très récent, mais c’est un phénomène qui prend de l’ampleur un peu partout dans le monde. De plus en plus d’initiatives sont mises en place afin d’offrir le choix aux consommateurs de manger des aliments locaux.

Qu’est-ce qu’un locavore ?

Le terme a été inventé en 2005 par une américaine vivant à San Francisco. Son objectif était de mettre au défi les habitants de sa ville de manger des aliments provenant de maximum 160 km aux alentours de chez eux. Cela pris peu de temps pour que l’engouement ne se crée et le mot fut retenu comme « mot de l’année » par le New Oxford American Dictionary en 2007.

Selon le New Oxford American Dictionary, un locavore est une « personne qui recherche de la nourriture produite localement ».

La première expérience de locavore en France date de 2008, un audois s’est alimenté avec des produits issus d’un rayon de 150 km autour de chez lui. Il se revendique donc comme le premier locavore français. L’adjectif locavore est entré dans l’édition 2010 du Larousse. Toutefois, contrairement à la définition qui s’y trouve, le locavore ne se limite pas aux fruits et aux légumes, mais peut également se procurer de la viande et des produits laitiers et céréaliers.

Il est possible de croire qu’un rayon de 160 km est encore très grand, mais il ne faut pas oublier que dans un contexte conventionnel, les aliments peuvent facilement parcourir plusieurs milliers de kilomètres entre la ferme et l’assiette. Les locavores apprécient le fait de pouvoir retracer d’où provient la nourriture qu’ils mangent et de savoir que la courte distance parcourue par les aliments diminue leur impact sur l’environnement.

Avantages du locavorisme

Les principaux avantages énoncés par les adeptes du locavorisme sont :

  1. Le consommateur sait d’où viennent et comment sont réalisés les produits qu’il consomme.
  2. Une meilleure qualité des produits: produits frais, de saison, sains, biologiques et une meilleure saveur gustative.
  3. Un impact positif sur la santé par une plus grande consommation de fruits et de légumes très variés.
  4. Un impact positif et significatif sur l’environnement, le circuit court évite les trajets inutiles des marchandises.
  5. Le circuit-court participe à la vitalité sociale et économique de la région.
  6. Un lien privilégié avec les producteurs dont le travail est valorisé.
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